Célimène évoque un personnage du Misanthrope de Molière : avec un nom et un prénom aux lointaines références littéraires, cette pianiste internationale issue de deux cultures, française et haïtienne, faisait récemment fait ses débuts au Carnegie Hall de New York, au Konzerthaus de Vienne à la Philharmonie de Paris. Mais c’est à Fontvieille, terre de son son arrière-arrière-grand-oncle Alphonse Daudet qu’elle posera ses valises à la faveur du 29e colloque consacré à "Daudet et la poésie".L’occasion d’entendre les compositeurs présents dans les concerts parisiens à cette époque, notamment Georges Bizet (qui n’a pas composé que L’Arlésienne), mais aussi Reynaldo Haydn que Daudet côtoyait régulièrement. Aux côtés de pièces célèbres de ces "amis d’Alphonse" et de leurs collègues Satie et Debussy, Célimène dévoilera les pièces plus rares de deux compositeurs haïtiens du début du XXe siècle qu’elle a déjà fait connaître via un disque désormais célèbre, Haiti mon amour (NoMadMusic) : Ludovic Lamothe et Justin Elie, tous deux nés en 1883. Ce récital sous les étoiles du parvis du château de Montauban nous plongera dans l’univers sonore du grand piano romantique français.