La mémoire est toujours valorisée, tandis que l’oubli reste dans l’ombre ou inquiète comme le signe d’une possible dégénérescence. Perçu comme le négatif de la mémoire, l’oubli possède pourtant ses vertus, ses propres mécanismes naturels ou pathologiques. De la non-inscription mentale au déni, je vous invite à un voyage où vous percevrez comment l’oubli, en sculptant nos souvenirs, joue un rôle majeur dans la construction de soi. Et pourquoi, paradoxalement, plus ce que nous oublions est important, plus ces oublis se rappellent à nous sous une forme nouvelle et insistante.