OATHBREAKER / [Deathwish] BE
Mine de rien, OATHBREAKER, groupe issu de la confrérie Church Of Ra (Amenra, Treha Sektori, Wiegedood…), s’est hissé sur le haut du panier dans l’écurie Deathwish (Touché Amoré, Converge, Birds In Row…) grâce un sens aigu du riffing mêlant hardcore convergien et black metal massif.
Avec deux albums impeccables, « Mælstrøm » (2011) et « Eros|Anteros » (2013), et des lives incendiaires menés par une Caro Tanghe (chant) complètement possédée, la réputation des Belges a vite grandi pour devenir une référence du metal « made in Kurt Ballou ». Cette année le groupe revient avec ‘Rheia » un troisième album plus massif, intense et endeuillé que jamais.

+ WIFE / [Profound Lore] UK
Le split d'ALTAR OF PLAGUES, un des groupes les plus excitants de la scène "post-black metal" en a laissé plus d'un sur le carreau, voyant une courte mais passionnante discographie pleine de promesses, interrompue. Voir James Kelly revenir avec un projet électronique en solo ne devrait surprendre qu'à moitié tant la place laissée au machine et aux influences indus dans AOP était grande.
Froide - forcément - sombre et classieuse, WIFE paraît être une suite logique, une extrapolation épurée d'ALTAR OF PLAGUES dans un registre différent. On l'attendait très indus et c'est plutôt du côté de la witch house et de la pop qu'il faut chercher pour cerner WIFE, une musique très ambiante aux beats à la fois lourds et ouatés, survolés par la voix fragile de James. Si vous avez aimé les BO de Drive, The Place Behind The Pines... bienvenu chez WIFE !

+ THE RODEO IDIOT ENGINE / [Blackened Violence] FR
THE RODEO IDIOT ENGINE a tout simplement été inarrêtable depuis ses débuts en 2009, façonnant sa musique à la croisée des facettes les plus violentes du hardcore chaotique, du post metal et du screamo. Après s’être forgé une sacrée réputation dans toute l'Europe au travers de plus de 250 shows, le groupe est retourné enregistrer chez Amaury Sauvé son 3ème album « Malaise » durant l’été 2015.
Alors que la plupart des groupes tendent à s’adoucir avec les années, TRIE n’a fait que sombrer encore d'avantage dans la noirceur qui s’exprime merveilleusement au cours des 9 morceaux de leur dernier opus, durant lesquels la marque de fabrique du quintet est encore plus présente et identifiable qu’auparavant faisant de leur travail le plus abouti du groupe à ce jour.