On a souvent dit de Séville au XVIIe siècle, qu’elle était la Rome de la péninsule ibérique. Traversée par le Guadalquivir, portée par ses plus grandes foires « les ferias, » elle est ouverte aux plus grandes influences de son temps. Lieu de passages et de dialogues où le profane et le sacré se tissent, Séville fut un laboratoire de la forme et de la sensibilité. C’est dans ce contexte de réussite économique et de grande ferveur religieuse qu’apparait un des plus grands noms du Siècle d’or espagnol, Francisco de Zurbaran.