H-BURNS (Vietnam - label / Because Music) _ Isère
Sur la pochette, une femme s’avance vers le jour finissant –à moins que
ce ne soit le petit matin. Deux ans après le succès de Night Moves,
déambulation dans un Los Angeles nocturne et inquiet, H Burns revient
avec un nouveau disque entre chien et loup. Celui-ci s’appelle Kid we
own the Summer, et trace son chemin entre quelques grandes boussoles
ayant pour nom la Californie de David Lynch et d’Angelo Badalamenti, le
Springsteen intime de Darkness the Edge of Town, le Suicide presque
calme du second album, ou la mélancolie toujours élégante de The
National.
Pour le composer, Renaud Brustlein, l’homme derrière H Burns, a une fois
de plus décidé de tout remettre en question. Pas de configuration
“live” ici, comme il l’avait expérimenté en 2013sur Off the Map, enregistré à Chicago en groupe et en une semaine chez
le légendaire Steve Albini en format “orage électrique”. Pour Kid we own
the Summer, le compositeur a d’abord procédé de chez lui, en home
studio, par petites touches, en suivant le principe qu’après tout, c’est
chez soi qu’on est soi.