OG fait son come back à l'étage après Lorenzo et revient en force avec DEEN BURBIGO, Take A Mic et Don Max & FullBaz pour un concert d'exception.


Après La Smala et Lorenzo, le collectif invite GUIZMO et RETA pour une date immanquable.



DEEN BURBIGO


UNE VOCATION ASSUMÉE

Enfant de la planète Mars, c’est à 13 ans, alors qu’il s’entraîne au break dans une MJC, que Deen Burbigo a une révélation lorsqu’il voit un « grand » installer micro et platine et se mettre à rapper. Il vient de trouver sa voie. Il se met alors à écrire de manière frénétique, partout, tout le temps et intègre un groupe dès le lycée. Sans ressources, il doit faire preuve de débrouillardise pour assouvir sa passion : ses premières maquettes sont enregistrées grâce à une box 4 pistes trouvée à Cash Express et à un micro « emprunté » dans un Open Mic... Dès lors, le rap devient l’élément central de sa vie. Il ne s’intéresse plus qu’à ce qui peut nourrir sa plume. Son temps est consacré à l’écriture ou à l’écoute de toujours plus de musique. Sa scolarité n’ayant pas grand lien avec sa passion, il se forge sa propre culture. Il ne se préoccupe plus que des matières qui peuvent nourrir sa plume, le français, la philosophie et l’anglais, nécessaire pour comprendre les vidéos de rappeurs américains dont il se nourrit sur Internet. Tout ce qui peut développer ses connaissances rapologiques est analysé, digéré afin d’alimenter son rap qu’il continue à apprendre en autodidacte. En terminale, il ne se présente que les deux premiers mois. Ensuite, s’il continue à se lever le matin pour ne pas inquiéter sa mère, il passe son temps à la bibliothèque pour poursuivre son propre apprentissage : il dévore Jeune Afrique ou le Monde Diplomatique, s’intéressant particulièrement à l’histoire et à la géopolitique. Quand il n’est pas parmi les livres, il multiplie les petits boulots. Malgré cet emploi du temps hors norme, il décroche tout de même son bac, avec seulement une petite semaine de révision. Mais l’appel du rap est trop fort, il arrête ses études et, pendant plusieurs années, il multiplie les petits boulots : vendeur de vélos, serveur, plongeur dans un restaurant, manœuvre, bagagiste à la gare de Toulon... S’il ne chôme pas, cette vie ne peut le satisfaire. Ambitieux, il voit plus loin. Et il est pleinement conscient que pour développer sa musique, il n’a qu’une solution : monter à Paris. Au hasard, il s’inscrit dans un cursus d’histoire à la Sorbonne. Trois mois plus tard, Deen Burbigo débarque sur le quai de la Gare de Lyon sans autre bagage que quelques économies. C’est la première fois qu’il vient à Paris et il n’y connaît personne.

LE DESTIN EST SCELLÉ

En arrivant à la capitale, il continue la débrouillardise. Tout en assumant ses cours à l’université, il travaille pour subvenir à ses besoins et écume les concerts et les évène- ments rap. Rapidement, il croise le chemin d’acharnés comme lui. Ils ont pour nom Nekfeu, Alpha Wann ou Jazzy Bazz. Si leur passion et leur amour du rap les réunit en premier lieu, ils se découvrent aussi en commun une forte envie d’entreprendre et de faire quelque chose d’exceptionnel de leurs vies. Ce n’est pas un hasard si le premier album de L’Entourage, le collectif qu’ils vont créer ensemble, s’appellera quelques années plus tard, « Jeunes Entrepreneurs », les amenant notamment sur la scène de l’Olympia. Désormais entouré et connecté, il n’y a pas un open mic ou un plan studio sans qu’il ne soit de la partie. Autour de L’Entourage, le bouillonnement est total et incessant, l’effet de groupe poussant chacun de ses membres à se surpasser. Les MC de L’Entourage sont ultra techniques, ils kickent sec et martyrisent leurs adversaires lors des Rap Contenders. Les vidéos de leurs battles cumulant vite des millions de vues, les RC deviennent leur passeport permettant d’asseoir leur notoriété. Alors que les étoiles semblent alignées, Deen ne veut plus perdre de temps. Il est alors en 3e année de licence, mais tout va désormais trop vite alors que 1995 explose au grand jour. Cet été-là, il se rend à Montréal, avant de passer un mois dans l’effervescence new-yorkaise avec quelques membres du crew. A son retour, le doute n’est plus permis. Pour franchir un nouveau cap, il faut faire un choix : il arrête donc les cours pour se consacrer à la musique. Fortement sollicité, il s’improvise tourneur pour faire des concerts partout en France, des shows, pas toujours bien ficelés, mais dont le public se souvient pour la qualité de ses performances.

Si le buzz ne cesse de grandir, Deen Burbigo reste un artisan, agissant encore au coup par coup, apprenant le business sur le tas. Cette époque forte en musique et en aventures donne naissance en 2012 à son premier EP « Inception ». Cela lui permet de rejoindre la prestigieuse liste des artistes participant à la tournée « Can I Kick It » où il partage la scène avec les X-Men, Dany Dan, Oxmo Puccino ou Orelsan. Il est donc officiellement adoubé. Le tournant est là, il s’agit de bien le négocier. Ce sera rapidement fait avec « Fin d’après minuit », son deuxième EP qui sort en 2014 et aboutit à la création de son propre label, « La Maison Grand cru ».

En quelques années, grâce à son sens du contact, sa culture et un certain bagout, il a développé un réseau solide et étendu, progressant seul sans manager, sans structure et sans contrat.

À CONSOMMER SANS MODÉRATION

La suite sera du même acabit avec le lancement de son premier album, « Grand cru », qui, selon ses propres dires, marque son entrée dans l’âge adulte. Tel un bon vin, il l’a laissé mûrir longtemps afin d’être certain que son ambition serait satisfaite et que son disque lui ressemblerait à 100%. Entre egotrips dignes de ses meilleurs passages aux RC et morceaux plus profonds, il alterne le dur et le léger, le brutal et l’élégant. « Grand cru », c’est du travail passionné et un discours cohérent. Deen Burbigo peut partager un feat avec Nekfeu (« Tu rêves ») ou se pencher sur la question de la célébrité et de ses à-côtés (« Me réveiller »). Il y a une prise de conscience sur « Pas une autre », de la technique dans « Là gamin » ou sur le lumineux « Freedom » avec Nemir. Ce disque se veut la synthèse de ses années parisiennes, porte-parole de son ambition sans borne et de son aisance en débrouillardise. Des thèmes que l’on retrouve dans la plupart des titres, donnant l’aspect foisonnant à ce projet, incarnés par une nonchalance travaillée, un peu d’arrogance et une bonne dose de confiance en soi. Du choix des prods à une écriture pointue, le tout unifié par une voix singulière donne à « Grand cru » une cohésion évidente. Il prouve aussi qu’il a gagné en maîtrise et en relâchement, lui permettant d’analyser la situation avec recul, voire de la souligner avec un trait d’humour. Décontracté, décomplexé, Deen Burbigo, dont le but était de mettre son nom sur la liste des artistes qui comptent, a réussi son pari. « Grand Cru » va le faire rentrer dans la cour des grands...


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Take A Mic


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Don Max & FullBaz


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Tarifs (hors frais de loc) :


Early birds jusqu'a mercedi 20h -> 17€

Préventes -> 19,5€

Sur place -> 22€



Salle de concert l'Etage

1 Espl. Charles de Gaulle, 35000 Rennes


20h - 23h