Les Fatals Picards
Comment définir LES FATALS PICARDS ? Pour faire simple et concis, disons que c’est avant tout un groupe de rock doté d’une certaine propension à rire de tout, comme par exemple de Bernard Lavilliers, de la difficulté d’être enseignant en milieu scolaire, de l’improbable existence de punks au Liechtenstein, de ce qui ne manquera pas de se passer le jour de la mort de Johnny, ou des dangers de la radioactivité sur les pistes de danse du monde entier... Les Fatals Picards, c’est aussi une volonté d’aborder des sujets parfois sensibles comme l’homophobie, les violences faites aux femmes, le chômage, le naufrage des illusions politiques… avec décalage et humour, cette désormais fameuse politesse du désespoir.
Les Fatals Picards, c’est enfin – surtout (?) - 15 années d’existence, 15 années de concerts où l’énergie du rock le dispute à la défense d’une certaine idée de la chanson française, 15 années passées à écumer les scènes de France, de Navarre, de Belgique, de Suisse, et du Québec… plus une participation plus ou moins couronnée de succès à l’Eurovision en 2007, 5 Olympia pleins à craquer, 7 albums studio, 2 albums live, et 1 double DVD retraçant l’épopée de notre dernière tournée.
Voilà. Simple et concis. Comme promis.
Jacques & Jacques
Jacques et Jacques se rencontrent à Créteil Soeil, un dimanche de printemps 2014. Jacques sera très vite subjugué par le talent et l’incroyable charisme de Jacques. Il va alors tout faire pour convaincre Jacques de monter un duo ensemble. Et même si aux yeux de Jacques, Jacques est quand même plus un boulet qu’autre chose, multipliant les lacunes et les défauts, il va finalement céder. Car même s’il est un peu simple, Jacques reste tout de même un mec assez sympathique. Ils monteront un répertoire assez vite, non sans l’aide de l’immense créativité de Jacques. Des chansons le plus souvent écrite par Jacques, car il faut bien qu’il apprenne, et le plus souvent composé par Jacques (certainement d’ailleurs la partie la plus intéressante du projet) entre Epoque Yéyé et Rap Old School (comme dit Jacques, un peu dépassé par la mode le pauvre). Ce dernier regrettera plus tard d’avoir eu la flemme d’écrire cette bio, et n’aura comme seul recours une triste blague vaseuse sur la mère à Jacques, comme à son habitude...