Oh! Tiger Mountain

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Après sa belle échappée electro-pop avec le trio Husbands (deux E.P et un album en 2015 chez Microphone Recordings/Sounds Like Yeah), Mathieu Poulain a.k.a Oh! Tiger Mountain reprend du service, seul aux manettes d’Altered Man, un troisième album ambitieux, foisonnant, exubérant.

Remuant et téméraire, le jeune crooner-songwriter marseillais s’éloigne avec ce nouveau projet des bricolages minimalistes de ses précédents opus pour joyeusement dynamiter ses ritournelles indie-glam-rock-wave(etc?) à grands renforts d’arrangements baroques et synthétiques, de breaks de batterie 70s, de guitares fuzz ou d’improbables filtres electro. La voix de velour acide toujours bien plantée au centre de tumultueuses pop songs, il aligne ainsi une dizaine de vignettes impressionnistes nourries aux absurdités d’une vie moderne de plus en plus tiraillée entre réalité et construction, où, faisant feu de tout bois, il assume ses influences sans déguisement ni pose vintage pour un disque qui ne reconnaît d’époque que la sienne.

“Nothing is real and everything hurts!”


Julien Gasc
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http://www.bornbadrecords.net/artists/julien-gasc/

Avec « Cerf biche et faon », Julien Gasc nous guide et nous sème dans la forêt de ses émotions, jouant avec sa voix éthérée et des instrumentations lyriques, sur fond de doux crépitement de cigarettes lo fi.

Urgence de boucler les titres, coûte que coûte, une chanson par nuit dans un studio au cœur des étoiles avant une tournée en Amérique du Sud, l’album contient en lui une nécessité vitale : écrire, guérir, Jouir !

Il devait tourner une page de sa vie, d’un flot, d’un « jet d’eau », répétitions des heures durant, ouvrant ses sillons aux personnes chères pour des rendez vous insonorisés, en musique et en fumée.

Premier album solo après de riches collaborations ( Aquaserge, Stereolab, April March, Katerine, Burgalat…), Julien Gasc y dévoile plus intimement le « diamant » qu’il recèle (la pierre de l’artiste selon lui), pour le faire vibrer sur le shellac.

Chansons résolument pop pour la plupart, ou nourries par son énergie d’adolescent, sa mâturité artistique et technique n’étouffe en rien la fraîcheur et la spontanéité réinventées dans l’instant de l’enregistrement.

Au fil du disque, sa barbe raspoutinienne nous séduit, nous pique, nous hérisse, nous caresse…Comme le disait Arthur Cravan, « (…) Je suis tous les animaux, toutes les choses, tous les hommes(…) » , Julien Gasc serait il à la fois cerf, biche et faon ?