Auteur-compositeur-interprète suédois et dandy fragile, Jay Jay Johanson c’est une voix caressante, androgyne, envoûtante, des textes d’une profonde mélancolie, des touches électroniques au service de mélodies jazz, trip hop, voire pop.
Moins de deux ans après l’excellent “Opium“ et 1 million d’albums vendus à travers la planète depuis ses débuts, Jay-Jay Johanson dévoile son onzième album studio “Bury The Hatchet“.
Dès la première plage de l’album, le ton est donné. Jay-Jay revient là en force, avec un tempo rapide, une mélodie des plus catchy de son répertoire et révèle une nouvelle fois sa voix unique, douce, sur le fil, élastique. L’ambiance de l’album, il la qualifie de ses propres termes comme une ambiance “very film noir“. Sur “You’ll miss when I’m gone“ et “Wreck“, la pop flirte avec un blues urbain qui parfois vire vers un climat vaudouesque. Plus loin, on appréciera l’épure d’un “Advice to my younger self“.Jay-Jay seul au piano, annonçant les deux titres instrumentaux “The Girl WIth the Sun In her Eyes“ et “An Empty Room“ pensés comme des thèmes de séries TV imaginaires. Sur “Rainbow“ il invite Lucy BelleGuthrie, la fille de Liz Frazer et Robin Guthrie du groupe Cocteau Twins, proche du chanteur. Côté arrangements, il retrouve sa fidèle équipe au générique de la quasi totalité de ses albums : la base de choc composée de Magnus Frykberg à la batterie, Erik Jansson au piano et claviers. “Bury The Hatchet“ ou 13 variations, 13 états d’âme, allant du désespoir à la solitude noire empreint d’une inimitable tension fait déjà figure de sommet d’excellence dans une discographie fidèle l’exigence toujours intacte d’un songwriting indiscutablement classieux.
Tout
aussi fascinant, le quatuor montpelliérain Poussin. Pop
apaisante
selon les Inrocks, salvatrice
pour Soul Kitchen , l'un
des tous meilleurs groupes
du style pour la Gazette de Montpellier, et trève d'euphémismes,
Les
maîtres de la pop
selon France Bleu. On ne vous conseille que trop de venir découvrir
cet univers étincelant à Victoire 2 !