« Renaud. Un super-champion. Un infini pas con. Un incontestable. Le poète le plus poétisant de cette période d’archimerde (sans principes). Le prince du pavé. La nostalgie arrivée à bon port. Un mord-con! La noblesse de la timidité! Brandisseur de glaves! Et si frileux de l’âme, je le sens bien, que je l’emmitoufle de ma tendresse!

Renaud chante le gitan, la zone, le couteau, le clébard, les lunettes retrouvées de son taulard... Salut, le gitan, salut le manouche... Salut, Renaud. Que les saigneurs soient loin de nous! Trouverons-nous assez de mots pour y noyer tous les merdeux? Chauffe, mon petit mec, chauffe ! C’est pour la dignité que tu égosilles, et ils n’en savent rien. »

SAN-ANTONIO (bacchanale chez la mère Tatzi)