COULEURS DE CIRQUE - Quand le cirque inspire les peintres
Jusqu’en 1850 et l’invention des « populaires », le cirque resta un spectacle
aristocratique et bourgeois. Les populaires étaient des places moins bien
situées mais aussi moins chères. Parallèlement il y eut le recours aux « tentes
», chapiteaux à mât central, permettant de visiter des villes plus petites que
celles qui étaient dotées d’un « cirque stable » ou assez peuplées pour qu’on y
montât une « construction », amphithéâtre en bois qui accueillait le public
pendant plusieurs semaines.
Si c’est dans la deuxième moitié du XIXe siècle que le public s’est diversifié
et que le cirque a exercé son attraction sur des spectateurs moins fortunés, il
fascina déjà les romantiques. A commencer par Charles Baudelaire et Théophile
Gautier qui, critiques d’art et de spectacles, produisirent de nombreux
commentaires sur la production circassienne : les spectacles mais aussi les
artistes et leurs numéros. A partir de 1875 à Paris, le cirque Fernando
accueille peintres et écrivains. Théodore de Banville s’inscrit dans la lignée
de Baudelaire et Gautier. Et cette époque, la fin du XIXe et le début du XXe,
se signale par l’omniprésence du cirque dans la production picturale. Il
inspire notamment Auguste Renoir, Edgar Degas, Henri de Toulouse Lautrec,
Georges Seurat et Pablo Picasso.
Avec Couleurs de
cirque, nous nous proposons d’évoquer ce dialogue entre le cirque
et la peinture. « Quand le cirque inspire les peintres » est le sous-titre, on
ne peut plus explicite, de notre nouvelle création. A l’ouverture un groupe de
badauds admirera une exposition de reproductions de toiles installées dans la
piste. Tandis que la prestation des artistes sera illustrée par la projection
sur écran de peintures célèbres. Selon le principe du spectacle thématique que
Le Cirque éducatif développe depuis 44 ans, tout a été conçu pour décliner les
couleurs du cirque et leur représentation sur la toile du peintre. Ainsi, pour
ne donner que cet exemple, les clowns interprèteront-ils une création de
Bistouille et Marco présentée au Cirque éducatif en… 1977 et qui exploite sur
le mode burlesque la fabrication d’un portrait par un peintre amateur.
Quant à la distribution, comme toujours on pourra applaudir le gratin du cirque
européen. Qu’on en juge plutôt en consultant ci-après la composition de la
troupe.
Enfin, est-il besoin de le préciser, ce thème se prête à une exploitation
pédagogique particulièrement riche à laquelle le Comité de suivi pédagogique du
Cirque éducatif s’est attelé dès juin 2018 et qui prendra notamment la forme
d’un Livret pédagogique du spectacle mis gratuitement à la disposition des
enseignants.
Idée, réalisation, casting et mise en espace : Hugues HOTIER
Direction musicale : Éric LESIEUR
Chorégraphie : Jenny DI LELLO
Costumes : Anne-Marie PERRON
Visuels et éléments de décor : Christophe BERTIN
Lumière et son : Ivo BERKI, Ghislain RAY
et, à Reims, l’équipe technique du Manège
Production : Le Cirque éducatif
Diffusion : Association Reims en Fêtes et Association Cirque éducatif
AVEC :
Duo STIPKA (République tchèque) Pas de deux équestre
Eva VARADI (Hongrie) Antipodiste
Duo FERRANDINO (Italie) Patins à roulettes
JETON (Allemagne) Jongleur
Olga VASILYEVA (Russie) Solo aérien
Éliane BIASINI (France) Hulla hoop à cheval
DONNERTS (Hongrie) Quick change
LES DI LELLO (Pays-Bas) Clowns
Duo CURCI (Italie) Cadre aérien
Valentine VILLENET (France) Pole dance
AIR TRIO (Russie) Ballet aérien
Hugues HOTIER (France) Monsieur Loyal parle en bouts rimés
L’ORCHESTRE DU CIRQUE EDUCATIF (France) Direction Éric Lesieur