NUIT DES HALLES #1 — Maison de la Danse

Un nouveau regard, du premier au septième art. Les Nuits des Halles sont l'occasion de mettre à l'honneur la culture dans ses formes les plus diverses. Le temps d’une nuit, une liberté d’expression totale sera offerte à des collectifs, associations ou artistes qui offriront au public une nouvelle manière d’appréhender leurs pratiques. Aussi bien dans la proposition, que dans leur mise en scène, l’accent sera mis sur l’innovation et la prise de risque encouragée. Une liberté totale par la volonté de co-construire, d’enrichir, de se nourrir. Une manière de participer, de découvrir, de ressentir et d’emmener le public vers d’autres horizons.


La Maison de la Danse de Lyon présente :
- Sacré printemps ! outdoor, de la Cie CHATHA
&
- Seul Ensemble, de la Cie Relevant
- 1ère partie : Léthargie, Nuances, Triatomique, Kaléidoscop de la Cie L.N.T.K.

Sacré printemps !


Compagnie : CHATHA aicha m’barek & hafiz dhaou

Pays :Tunisie / France

Conception, chorégraphie : Aïcha M’Barek & Hafiz Dhaou

Interprètes : Grégory Alliot, Johanna Mandonnet, Aïcha M’Barek, Hafiz Dhaou

Création musicale : Éric Aldéa & Ivan Chiossone avec la participation de Sonia M’Barek

Illustration : Dominique Simon

Poème : « Horrya – Liberté », de Khaled Waghlani

Composition, voix : Sonia M’Barek

Constructeur : Bernard Ledey

Production, diffusion : Aurélia Lefebvre

Durée : 22 minutes

Production : CHATHA, 2014

Coproductions : Maison de la Danse, Lyon / Bonlieu scène nationale d’Annecy / Théâtre de Macon, scène nationale / Centre de développement chorégraphique Les Hivernales, Avignon / Théâtre Louis Aragon- scène conventionnée danse, Tremblay-en-France / la Grande Halle de La Villette, Paris / Centre Dramatique National de Haute Normandie, Petit-Quevilly-Rouen-Mont-Saint-Aignan

Accueil studio : Centre chorégraphique national de Caen-Basse-Normandie / Moussem Nomadish KunstenCentrum, Anvers (Belgique) / Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne / Cie Käfig / Conservatoire Riadh El Fehri Tunis (Tunisie) / Cie Propos

Soutien : Institut Français Tunisie / Toboggan, Décines. Avec le soutien de l’Adami, société des artistes et interprètes.

Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou sont artistes associés au CCN de Franche-Comté à Belfort VIADANSE 2016-2018.

CHATHA est subventionnée par la Drac Auvergne Rhône Alpes / Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide aux Compagnies chorégraphiques et par le Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes. et reçoit le soutien de l’Institut Français et de l’Institut Français / Ville de Lyon pour ses projets à l’étranger.


Synopsis :

Fort de son succès Sacré printemps ! Entame sa quatrième saison de tournée, les chorégraphes Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou ont souhaité partager ce projet avec le plus grand nombre en proposant cette forme en extérieur (outdoor).

Stravinsky est là, comme en écho, mais pour mieux s’en abstraire. Et les gestes surgissent comme des notes de musique qui s’échapperaient de la portée, soudain libérées de la rigidité des lignes...

La chorégraphie d’Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou, les quatre danseurs qui les accompagnent, la musique d’Eric Aldéa et Ivan Chiossone et la voix de Sonia M’Barek composent une partition « à l’image de la Tunisie actuelle », de ses tonalités et de ses nuances, mais avec une volonté farouche d’union et de liberté. Une liberté encore contrainte, dans le moment incertain, dans l’entrebâillement d’un devenir, dans l’interstice d’un lendemain attendu, à l’image de ce printemps fragile peuplé d’orages et de tumultes.

“Sacré printemps!” ou la contribution d’artistes qui se veulent « entiers, honnêtes et authentiques », « loin de toutes récupérations » et qui revendiquent un printemps libéré, durable, un printemps des... quatre saisons. Et c’est déjà une autre musique !


Biographies

Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou sont nés à Tunis. Ils vivent et travaillent à Lyon. Ils constituent la Compagnie « CHATHA » en 2005. Ils créent depuis lors leurs spectacles ensemble. Après avoir intégré le Conservatoire de Musique et Danse de Tunis, ils rejoignent Sybel Ballet Théâtre. Ils participent notamment aux différents projets de Fadhel Jaziri. En 1995, ils dansent dans Chutt, Ikaa, Karakouz, Elexir, Sans Obscure dans la Cie Sybel Ballet aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger. A la même époque, ils étudient le cinéma au sein de l’Institut Maghrébin de Cinéma (IMC) à Tunis. En 2000, ils obtiennent une bourse de l’Institut Français de Coopération de Tunis et intègrent la formation de l’Ecole Supérieure du CNDC d’Angers. , la singularité de leurs écriture de spectacle chorégraphique leurs a valu de voyager sur plusieurs continent et traversé de nombreux pays.


Seul Ensemble de la Cie Relevant

Cette saison, les Relevant, compagnie junior de la Maison de la Danse, ont bénéficié d’un Laboratoire amateur animé par Amaury Réot, danseur interprète de la Compagnie Burnout/Jann Gallois. Les danseurs ont pu traverser les processus de création en jeu de la dernière pièce de la compagnie, Quintette. Le travail de Jann Gallois s’articule toujours autour d’une contrainte physique forte. Pour Quintette, elle a travaillé avec cinq interprètes sur la notion d’union et de désunion, entendue dans un sens à la fois physique et métaphorique. Une pièce extrêmement musicale, au croisement du hip-hop et de la danse contemporaine. Seul ensemble en est une déclinaison, et comme une respiration, met en jeu ces cycles infinis de la vie d’un groupe. Une réflexion sur le rapport roupe/individu, si présente à cette étape de vie d’une toute jeune compagnie.

Chorégraphie : Amaury Réot d’après la pièce Quintette de Jann Gallois/Cie BurnOut

Avec les 5 danseurs de la Cie Relevant

Musique : Alexandre Bouvier



- 1ère partie : Léthargie, Nuances, Triatomique, Kaléidoscop de la Cie L.N.T.K.
Pièce pour 3 danseurs autodidactes et pluridisciplinaires, créée dans la rue.
Quatre consonnes définissent aléatoirement les influences de chacune de leur création. Tant point de départ que conclusion, fil conducteur, ces initiales sont une base neutre et inspirante, les guidant dans leur improvisation organisée.
Après une année laboratoire, où la Taverne Gutenberg a accueilli leurs phases expérimentales, ils présentent cette performance en ouverture de leur nouveau projet : LNTK, des danseurs s'intéressent à la mode, au travail, et au futur. Ce sera pour eux l'occasion d'inaugurer leurs premières recherches de looks, un univers d’inspiration technique et productif, mis en mouvement par leur gestuelles inventée dans la rue.
Une installation vidéo-projetée multiple viendra alimenter l’espace scénique, caractérisant l’ambiance futuriste et fantasmée de la pièce. Aussi, plusieurs éléments mettront en valeur l'ambiguïté de leur relation au sol, tant par le corps des breakeurs, que par l’encre noir du pinceau.
Conjuguer le future au présent.

Pièce semi-improvisée de 25 à 30 minutes.
Conception : Camille Cabanis et Théo Josserand
Danseur : K1000, Saiy Teo, Dadass
Composition originale : Quentin Baret
Vidéaste : Lina Cherif