Kiddy Smile grandit dans une cité à Rambouillet dans les Yvelines, où il passe une adolescence turbulente mais prend assez tôt goût à la danse, ce qui lui permet de participer à quelques clips, notamment An Easier Affair de George Michael, et de quitter Rambouillet pour Paris. Il prend des cours de danse et découvre Sylvester et Grace Jones, qui selon Kiddy Smile, ont faconné sa personnalité.

Avant de travailler dans la musique, Kiddy Smile était styliste de mode, passion transmise par sa mère, puis a travaillé dans l'événementiel. Parmi ses influences, il cite la musique noire-américaine comme le gospel et le hip-hop, la musique de Chicago et Détroit des années 1990, le mouvement du voguing et les Ballrooms de musique house new-yorkais.
En 2010, Kiddy Smile rencontre la chanteuse du groupe Gossip, Beth Ditto, lors d'un défilé du créateur Jeremy Scott. La chanteuse l'invite à partager la scène de Coachella à Los Angeles.
En 2012, il croise par ailleurs Lasseindra Ninja, figure parisienne du voguing, qui lui fait découvrir le mouvement et l'encourage à organiser des soirées. Dans une interview de 2015, Kiddy Smile explique que «Le voguing c'est avant tout la danse de la culture ballroom, cet espace de liberté où tu peux être toi-même, où ceux qui sont rejetés peuvent trouver une place.»
Kiddy Smile incarne, à travers ses soirées, ses danseurs, sa musique et ses clips vidéos, cette culture dans laquelle sa couleur de peau, son amour de la mode et son homosexualité sont pleinement acceptées. Son talent et son extravagance le font connaître du public et lui valent le surnom de «prince français du voguing».
Alors qu’il organise les soirées «Strange», il rencontre Olivier Rousteing directeur de la création de la maison Balmain qui lui propose de travailler sur l’identité sonore de la marque. Il collaborera aussi avec Alexander Wang, Balenciaga, Lancôme, Versace ou Asos...
En 2016, il sort deux titres, «Teardrops in the box» et «Let A Bitch Know» sur le label de house Anglais Defected Records.
Kiddy Smile sortira son premier album, «One Trick Pony» le 31 août 2018. Il y aborde des sujets plus intimes et personnels tels que l’amour non partagé, l’abandon paternel et l’acceptation de son corps.
«Je me définis comme un artiste de house music. Queer est limitatif. Ma musique reflète mon quotidien. Je parle de moi, du fait d’être noir et gay. Mes morceaux parlent d’amour, ils ne sont pas politiques mais mon oeuvre l’est.» À l’instar de la vidéo de Let a B!tch Know tournée dans la cité des Alouettes à Alfortville dans laquelle les danses ballroom surgissent aux pieds des HLM, les attitudes fierce délogent les postures machos, les identités LGBT s’exposent sans entrave. «Je voulais faire un clip montrant à quoi ressemblerait une société où tu peux être toi-même où tu veux», résume Kiddy Smile.1
Parallèlement, il joue dans le nouveau film de Gaspard Noé ‘CLIMAX’ qui vient de recevoir les éloges de la critique en mai 2018 à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs. On retrouve d’ailleurs ‘Dickmatized’, premier single de l’album, dans la bande originale du film.

+ GOLDHAMMER (Enlace Records | Lille)

SC : https://soundcloud.com/goldhammer

Coup de massue et tête dorée. Goldhammer ce jeune loup de 25 ans s'entête à nous percuter à chaque production et prestation.
Florian est un jeune de la rave, avec le paradoxe de ne pas l'avoir vécu, c'est le paternel qui s'en charge et lui transmet cette culture.
C'est le label Bedbunk Records qui lui confit sa première release en 2013 aux influences Jersey club. L'année suivante, le label Resources, vivier et curateur de la bass music française géré par Tommy Kid qui le repère, séduit par ses structures accidentées. Il signe alors son second opus "I need You".




+ Rāmen Break (House For Her | Rouen)

SC : https://soundcloud.com/ramenbreak