Chaque nouvelle étape le prouve : Henri Texier réussit toujours l’impossible ; l’impossible adéquation du jazz (comme source) et des singularités musicales de l’Europe. Il le doit sans doute au fait d’avoir tenu la contrebasse, dès le début de sa carrière, auprès de partenaires prestigieux : Dexter Gordon, Lee Konitz, Don Cherry… Il le doit aussi (et surtout) à ce don d’inventer l’inouï en laissant opérer l’alchimie des rencontres : compositeur identifiable entre mille ; un styliste…