Nous sommes en pleine répétition... Deux comédiens se disputent le rôle du fameux pourfendeur de moulins à vent... Qui des deux l’emportera ? Le rêve ou la réalité ? La légèreté ou la gravité ? La raison ou la folie ?

A coups de joutes verbales, les comédiens nous entraînent dans leur univers absurde et délirant. Ils usent et abusent des jeux de mots pour mieux les servir, les maniant avec une dextérité déconcertante. Une bonne humeur et une complicité contagieuse dont on ne souhaite pas guérir.

L'imagination est aussi déraisonnable que la réalité.

Et s'il avait vécu aujourd'hui, contre quels moulins à vent don Quichotte se serait-il battu ?

Faut-il être grand et décharné pour interpréter ce rôle ?

Voilà, le ton est donné ! (Les comédiens) nous entraînent dans leur univers absurde et délirant où le temps est suspendu. Un Don Quichotte si sérieux qu'il devient burlesque, à la fois pathétique et drôle, vivant son rêve éveillé de façon tellement réelle qu'il en devient comique.

Un homme qui ne rêve pas est un homme mort,

Un homme qui ne rit pas est un homme mort,

Un homme mort est un homme mort...