Si la méthode de datation au carbone 14 a permis de déterminer les âges de vestiges célèbres (suaire de Turin, grotte Chauvet), elle a, contre toute attente, servi récemment à réaliser la toute première datation de carbonates de plomb. Ces composés sont très présents dans notre patrimoine culturel dans la peinture mais aussi dans certains cosmétiques antiques pour blanchir la peau. Ils existent à l’état naturel mais ceux constituant les peintures ou les fards sont synthétisés depuis l’Antiquité. Les recettes qui nous sont parvenues ont permis d’envisager la datation absolue de ces cosmétiques.Cette conférence rappellera le principe de la méthode et présentera les résultats obtenus sur des fards grecs et égyptiens.