Par la Compagnie Dyptik

Le malaise est grand. La tension palpable. Les mots sont tus. Enfermés dans un corps à l’agonie. La raison n’est plus. Plus rien n’est maîtrisé. Des bouches béates et muettes, aucun son ne sort. L’émotion est trop forte. Trop violente. Ce sont les corps qui disent. Instinctivement. Charnellement. Ils crient. Ils pleurent. Ils hésitent. Ils rient.La révolte se personnifie. Elle devient force d’attraction. Les gestes s’intensifient. Le combat croit. Se matérialise. S’intellectualise. Les corps trouvent un sens. Le mouvement, plus puissant, un rythme. Jusqu’à l’ultime affrontement, le lâcher-prise.Les mots s’écrivent à la craie. Tracent une destinée commune. Libèrent les corps dans un dernier souffle. Le cri nous parvient. Audible.