Le 13 novembre 2015 au Bataclan, le fils de mon ami a été tué, avec d’autres, lors d’un attentat. La mort a ainsi fait irruption. La tragédie a déployé ses ailes et la vie ne s’est plus reconnue. Comment vivre avec la douleur ? Où trouver la trace du temps qui devient sauvage? La douleur appelle du fond de l’intime et la part manquante irradie le monde d’une lumière sombre. J’ai tenté, pour mon ami, ses proches et tous les autres, de dire quelque chose à partir de la sidérale solitude. Kamikazes de la vie porte des mots qui explorent ce que nous appelons «l’humanité». Des mots qui se donnent dans la fiction, dans l’absurde qui puise dans le réel pour dire comment, nous nous trompons énormément.


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