TSEW THE KID : S’il est né en France, Tsew The Kid a passé son enfance tout en bas du monde, sur l’immense île de Madagascar d’où sont originaires ses parents. L’histoire du jeune chanteur débute aussi par le bruit rythmé d’une mélodie. C’est le père qui joue au piano et, tout autour, la mère, la sœur et lui, le benjamin, qui chantent, comme une chorale du cœur, des standards des Eagles au groove de Gnarls Barkley. Suite à sa signature chez Panenka Music, c’est une nouvelle aventure qui s’est mise en branle: la conception d’une mixtape (qui pourrait sonner comme un album). En studio, ce dernier a fait bourgeonner ses idées au piano et à la guitare, et les a ciselé aux côtés de plusieurs beatmakers. Le résultat se déploie en quinze titres qui font tourbillonner l’auditeur dans un cosmos de rap et de mélodies. Il y a là les sillons d’une série de petites aventures, ce sont des morceaux tout en virages, où le rythme fonce et s’évanouit, fait voir de jolies hauteurs et de drôles d’abysses. Pour Tsew The Kid, cette mixtape, baptisée DIAVOLANA, ou “Rayon de lune” en malgache, n’est rien d’autre qu’une mise à nue. “Il y a des vides dans ma vie et j’essaye de les combler comme je peux avec ma musique. Je suis d’humeur mélancolique et au travers cette mixtape, j’aimerais savoir si les gens pensent comme moi”, souffle-t-il.