Sans avoir la prétention d’un Michel Pastoureau, on tente ici une histoire du Blanc à travers l’art et les techniques. Nous sommes donc face à un absolu : le blanc. J’ai failli intituler cette conférence : « Le Blanc ou la crainte du rien » mais réflexion faite, en période de confinement, ce n’était peut-être pas de bon goût ! Si le blanc était une personne, il ne serait pas populaire car trop exclusif, autocratique peut-être à tendance névrotique. Mais il n’y a pas d’art sans couleur blanche. Elle est au centre de la création depuis l’époque des cavernes quand les hommes ont appliqué des pigments blancs sur des parois des grottes. Chaque couleur a une histoire liée à une époque, un lieu, une technique. L’histoire de l’art raconte aussi l’histoire du beau, les interrogations sur la vie et la mort, la psychologie, la science, et bien sûr la théologie. Mais surtout le cliché a la vie dure : « Le blanc ? Mais ce n’est pas une couleur !».