Mercredi 04 Novembre 2020 à 16h00

Catherine Mancera, Diplômée en langues et civilisations orientales et Diplômée de l'Université Fudan de Shanghaï.

Le Cambodge a autrefois dominé la presque totalité de la péninsule indochinoise. À l’aube du IXe siècle, sous l’impulsion du roi Jayavarman II, le monde khmer se métamorphose, passant d’une mosaïque de principautés et de chefferies à un royaume unifié, avant de conquérir un vaste empire. Au cours du XIe siècle et grâce à l’extraordinaire système hydraulique qui assure sa prospérité, la capitale impériale, Angkor, devient une immense agglomération paysagère ponctuée d’imposants temples d’état et abritant près d’un million d’habitants. Après l’apothéose des règnes de Suryavarman II (1112-1150), constructeur d’Angkor Vat, et de Jayavarman VII (1181-1201), qui place son empire sous l’égide du Bouddha compatissant, le Cambodge angkorien entame un long déclin dont la recherche contemporaine démêle peu à peu les causes.