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Les nouveaux défis de l'Occident : 'démondialisation' et monde multipolaire

Après la fin de la guerre froide, l'Occident entendu comme 'Atlantiste' n'a pas mis à jour ses logiciels stratégiques. Elle ne cesse de voir dans la Russie son ennemi principal et continue à être pris au piège de son utopie mondialiste, ce qui l'empêche de distinguer entre amis et ennemis, d'avoir une politique souveraine et de défendre son identité civilisationnelle. Analyse de haut vol avec Alexandre del Valle !

VENDREDI 16 AVRIL à 15H30 : 'Le mal-entendu Russie-Occident'
L'Occident reste prisonnier d'une vision de la Guerre Froide qui pose la Russie comme ennemi principal et qui consiste à définir l'Occident simplement comme l'ensemble des pays capitalistes opposés à la Russie membres ou alliés de l'Otan. En plus de ce biais stratégique, l'Occident moderne, dominé par le monde protestant anglo-saxon, entretient une vision foncièrement négative du Christianisme orthodoxe et du monde post-Byzantin et slave : cela a pour conséquence une russophobie et une préférence de la Turquie musulmane plutôt que la Russie orthodoxe...

VENDREDI 23 AVRIL à 15H30 : 'Le monde multipolaire'
Le monde multipolaire désigne non pas forcément un monde dans lequel les Etats-Unis ne seraient plus les numéros un ; c'est plutôt un processus non encore achevé au sein duquel l'Amérique peut rester encore un certain temps la première puissance mondiale, mais parallèlement à une concurrence avec la Chine qui recherche elle-même la première place et un phénomène de 'désoccidentalisation'. Cette dernière se traduit par le fait que plusieurs pôles géopolitiques et civilisationnels s'autonomisent et s'affranchissent de la domination américano-occidentale et des valeurs de l'Occident, et sont capables de créer leurs propres modèles de développement économiques et technologiques.

VENDREDI 30 avril à 15H30 : 'Le complexe occidental' 1ère partie
Alexandre del Valle vous livrera une contre-désinformation à l'usage de nos sociétés occidentales, victimes du virus de la culpabilisation collective. Véritable arme de "destruction massive", cette culpabilisation est mise en oeuvre sous la forme de "mythes fondateurs" qu'Alexandre del Valle analyse un à un : les croisades, les "ténèbres" du Moyen Age, la diabolisation de l'Eglise catholique, la "dette" envers la science arabo-musulmane, Al-Andalus, les accusations d'esclavagisme, de colonialisme et de racisme à sens unique, la "mondialisation heureuse" et les dérives de l'Union européenne. Persuadé que la "guerre des représentations" est la clef de tous les conflits, il définira avec vous le processus de désinformation à l'origine de cette manoeuvre de déstabilisation collective.

VENDREDI 7 MAI à 15H30 : 'Le complexe occidental' 2ème partie
Selon Alexandre del Valle, la culpabilisation pathologique qui sape les fondements mêmes de nos sociétés ouvertes, est aux antipodes de la saine capacité à s'autocritiquer, car loin d'aider les peuples à tirer les leçons du passé, elle est fondée sur la haine de soi et attise celle de l'Autre à notre endroit. Afin de retrouver l'estime de soi, condition nécessaire pour être respecté par les autres, Alexandre del Valle invite la France et ses alliés occidentaux à mettre en oeuvre d'urgence une thérapie globale de déculpabilisation. Il montre enfin en quoi la survie géopolitique des nations occidentales dans le nouveau contexte multipolaire passe par leur capacité à substituer à leurs prétentions universalistes, souvent contre-productives, un recentrage stratégique.

Qui est Alexandre del Valle ?
Spécialisé en géopolitique, il s'intéresse principalement au déclin du monde occidental, à l'émergence d'un monde multipolaire, au monde arabo-musulman et à l'islamisme.