« Caravage, l’ombre et la lumière. » Caravage fascine, tant par son génie artistique que par sa vie romanesque et tragique. Jouisseur, assassin, il meurt à 39 ans dans des conditions jamais élucidées. Réaliste avant l’heure, il met un point final à la Renaissance maniériste et donne malgré lui son nom à un courant artistique européen, le caravagisme.

Surtout, sa peinture est celle d’un très grand spirituel, d’un théologien, qui sait que le péché et la grâce sont ici bas mêlés, que la lumière ne cesse d’accuser l’ombre, qui à son tour souligne la lumière.

Par Paul Guillon, diplômé de Sciences Po Paris, professeur agrégé d’Histoire, poète, conférencier en histoire de l’art en classes préparatoires et en entreprises. Dernier ouvrage paru, La Couleur pure, Ad Solem, 2019 »