KARIMOUCHE prouve sa capacité à se renouveler en affirmant ses fondamentaux : la force poétique, la minutie de la chronique sociale, sans oublier l’humour ravageur. Chanson française, musique orientale, trap, electro… : si les influences sont multiples, le style, lui, s’impose comme résolument novateur et épuré. Dans son troisième opus « Folies Berbères », Karimouche aborde frontalement le sujet de ses origines ! L’album réalisé par Camille Ballon, alias Tom Fire, trouve sa modernité dans ces rapprochements inattendus. L’opus emprunte aussi bien à Edith Piaf qu’à Missy Elliott comme à la musique gnaoua. À Jacques Brel comme à Nass El Ghiwane, groupe marocain légendaire des années 70.

1er partie : zoB’ Le nom qui dit tout : foutraque et généreux, authentique et décalé. Il y a de la poésie, bien sûr, d’abord, avant toute chose. Cet univers s’abstient de vous donner les clés comme on débiterait des évidences. Ses textes balancent de l’uppercut à la caresse, du collectif à l’intime, de voyages en portrait, de l’ironie à la douceur.