« Loin des sentiers balisés, Papier Tigre s’est
forgé une réputation scénique à coup de tournées marathons un peu
partout dans le monde (Europe, USA, Amérique Latine, Asie) et
d’invitations prestigieuses (ATP Festival).
Un son singulier qui se
mue depuis dix ans à l’aide de trois albums et plus de 500 concerts,
sans oublier les multiples projets parallèles (« La Colonie de Vacances »
, « Room 204 », « the patriotic Sunday », « Al Von Stramm, Seilman
Bellinsky ») qui donnent encore plus de grain à moudre au trio
hyperactif.
Sur le nouvel album « the Screw », PAPIER TIGRE fait le
grand écart entre la transe et l’instantané. Les Nantais se jouent des
formats et des codes, des genres et des étiquettes et se métamorphosent sur chacun des 9 morceaux en équilibristes parfaits, sur la corde raide, regards droit devant, sourires aux lèvres. »
+ SEAL OF QUALITY
Seal Of Quality, c’est le projet solo de Nicolas Cueille, un
homme-groupe, guitare en bandoulière, seul à la tête d’une escouade de
Game Boys lui obéissant au doigt et à la manette, et déterminé à en
découdre.
Avec une affection particulière pour les sons 8 bits des
jeux vidéos de l’enfance, Seal Of Quality assemble les patterns pour
écrire des chansons futées en forme d’hymnes du futur. Il manifeste
ainsi une propension à être déjà ailleurs – en tout cas pas là où on
l’attend. Ni enfermé dans la geôle nostalgique du retrogaming, ni
prisonnier d’un écran 2.6 pouces.
Quelque part entre la synthpop de
Yellow Magic Orchestra et la musique de Mega- man 2, le metal épique et
le rock indé, le résultat est un télescopage sonore dans lequel on
trouverait : des murs de guitares, des rythmes cassés et des beats qui
crépitent, de belles ondes carrées comme les créneaux d’un château fort,
des mélodies impossibles qui restent pourtant dans la tête, des voix de
robots sous vocodeur au bord de la crise d’épilepsie.
Sur Affective
Design, son nouvel album (mai 2016, chez Kythibong), la voix humaine
s’affirme davantage, les Game Boys palpitent et révèlent plus encore
d’émotions : il y a un cœur qui bat dans la machine.