Au cours d’une résidence de longue durée auprès du groupe de danse folklorique Lous Castelous de Sénergues, Dalila Belaza interroge l’état de jaillissement de la danse, quelque soit sa forme, travaillant sur ce qui traverse les corps pour déterminer ce qui les relie. Ainsi des femmes et des hommes en costume traditionnel et une artiste à leur écoute glissent-ils ensemble vers un nouveau territoire. Dalila Belaza puise dans la mémoire profonde de cette pratique ancestrale qui leur a été transmise et invite à creuser des interstices : arrêter les mouvements, éprouver la lenteur,voire la suspension de leur danse. Au fil de cette expérience collective inédite, ils élaborent ensemble une langue commune, socle d’une création hybride, entre figuration et abstraction, passé et présent, intime et universelle.