Espace enchanté et cauchemardesque, Wonderland est ce pays où tout est possible. Cruauté, absurde et désir y sont souverains. Les émancipations de l’enfance et les aventures du corps aussi. Quelle force politique l’enfance peut-elle alors porter aujourd’hui ? Loin de la narration, Wonderland ouvre des « espaces narra-tifs ». La danse n’y raconte rien d’autre que sa propre énigme. S’appuyant sur les œuvres de James Turrell et Olafur Eliasson, Sylvain Huc déploie une approche autant physique que plastique. L’évocation et la suggestion font place à l’imaginaire de chacun et invitent à s’approprier l’œuvre, ses incertitudes, ses contradictions et ses faux-semblants. Wonderland est une traversée abstraite et émerveillée du monde.