En 1926, le graveur expressionniste Otto Nückel publie une suite graphique sans mots, qu’il aura mis 5 ans à graver : Destin. Au travers de 198 gravures sur plomb, il conte la vie et la mort d’une jeune Allemande dans les années 20. Destin traite de la condition féminine et embrasse les thématiques contemporaines de notre société : les violences faites aux femmes, le peu d’espace qui leur est donné pour échapper à leur condition de femme, de mère, de travailleuse… 100 ans plus tard, cette œuvre résonne profondément dans notre société moderne. Destin est « un concert de bande dessinée ». Chacun des 198 dessins est animé en temps réel, via un dispositif de capteurs, permettant d’explorer chaque gravure, de plonger au cœur de l’image pour en découvrir les détails les plus subtils ou les faire se mouvoir. C’est un véritable exploit technologique rendu possible grâce à deux années de recherche et de développement.