C’est en rejoignant le groupe des peintres français de Rome, dans l’atelier de Simon Vouet, que Nicolas Poussin se fait l’héritier des influences conjuguées des mises en scène de Caravage et des lumineuses couleurs de Pierre de Cortone. A ces influences contemporaines, il ajoute celle de l’antique et de l’incroyable sculpture des sarcophages à laquelle il redonne vie. Lecteur attentif de la bible et d’Ovide, sa soif acharnée de savoir est immense et se traduit aussi bien dans les textes que par ses recherches sur la perspective, la géométrie ou encore l’optique. C’est aussi un peintre de la nature ou progressivement la nature humaine se délite peu à peu laissant apparaitre les sentiments du sublime et du romantisme à venir.